N’accordons pas trop de confiance aux observations tant qu’elles n’ont pas été confirmées par la théorie – Eddington
L’équipe Théorie s’intéresse principalement à la théorie de l’interaction forte à l’origine de la stabilité des noyaux atomiques et donc de la matière qui nous constitue.
- 6doctorants
- 6post-doctorants
- 14chercheurs
Les axes de recherche
Les axes de recherche vont de la physique nucléaire à l’étude des quarks et des gluons produits dans les accélérateurs de particules de haute énergie. Le groupe a pour mission de développer et affiner les modèles physiques permettant de décrire la structure de la matière, confronter les modèles aux résultats expérimentaux ou encore proposer de nouvelles mesures. Cela requiert des calculs mathématiques complexes, parfois réalisés à l’aide de simulations numériques.
- prédiction du plasma quarks-gluons
- découverte d'un état déconfiné
- découverte du fluide parfait
- le plasma le plus chaud produit au lhc
Les réactions
Les réactions d’ions lourds à haute énergie peuvent être simulées sur ordinateur, depuis les premiers instants de la collision jusqu’au vol des particules dans les détecteurs.
Le modèle EPOS, basé sur la théorie de l’interaction forte et qui permet d’inclure de nombreux processus physiques, est utilisé par un grand nombre de théoriciens et d’expérimentateurs pour la simulation de leurs analyses.
Les réactions nucléaires
Les réactions nucléaires de basse énergie sont étudiées à l’aide d’un modèle de la goutte liquide généralisé ou via la dyna- mique moléculaire classique, permettant la description de phénomènes variés comme la fusion, la fission, la vapori- sation ou la formation et désintégra- tion des noyaux superlourds.
Le plasma quarks-gluons au LHC
- 1022s : temps de vie
- 5x1012K : température
- 100 fois moins visqueux que l'eau
Le plasma de quarks et de gluons est un état de la matière de très haute température existant au début de l’Univers et produit dans des collisions d’ions lourds. Nous décrivons l’évolution du plasma par les lois de l’hydrodynamique afin de déterminer ses propriétés physiques comme la viscosité ou l’existence d’un point critique. Les effets d’un milieu dense sur la dynamique des quarks lourds et sur les phénomènes de rayonnement des jets et de hadrons sont aussi étudiés d’un point de vue théorique et phénoménologique. Les conséquences en cosmologie sont également abordées.